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Shabnam Banon : la magie au bout des pinceaux

Par Fateema Capery - 10 mai 2017 - Mise à jour : 10 mai 2017 - Magazine - Lecture
2 min.
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Jeune et ambitieuse !

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Loto

C’est ainsi que les proches de Shabnam Banon la décrivent. À 30 ans, elle a fait de sa passion, son métier. ‘Hair & hijaab stylist’ depuis deux ans, elle vit chaque jour avec une grande satisfaction.

Les ‘abayas’ de Dubaï sont les dernières tendances qu’elle présente.

Place à la créativité. En quelques coups de pinceaux et grâce aux vêtements et aux accessoires devenus… essentiels, Shabnam Banon transforme ses clientes. La make-up artist ne se contente pas seulement du maquillage.

Son récent photoshoot avait pour thème les fleurs.

Elle met un point d’honneur à embellir la personne de la tête aux pieds car elle est également hijaad stylist. « Le voile est devenu un accessoire de beauté mais il ne suffit pas de se couvrir la tête, il faut aussi le porter avec style », explique Shabnam Banon, jeune maman, qui a mis sa créativité au service du look des autres.

Le make-up a toujours été sa passion. Elle a commencé par maquiller ses proches depuis environ huit ans. Ce n’est que deux ans de cela qu’elle a lancé son entreprise. Elle gère aujourd’hui un salon esthétique ainsi qu’une boutique de prêt-à-porter à Curepipe. Sa spécialité, c’est le bridal make-up pour le plus grand bonheur des futures mariées. 

Ambitieuse, Shabnam Banon n’a pas voulu s’arrêter au maquillage. « La beauté n’est complète que quand elle est soignée », souligne-t-elle. Elle a fait découvrir la mode musulmane d’ailleurs. Depuis deux ans, elle fait venir des abayas, des kaftans relevés de différents motifs. « C’est un style arabe qui vient de Dubaï qui fait la part belle aux robes élégantes, idéales pour des sorties en soirée. »

Elle propose aussi des robes qui font fureur en Turquie. « Là aussi, on retrouve de longues robes au style différent. » Aux aguets des nouvelles modes de l’Orient, Shabnam Banon se déplace personnellement pour aller choisir des atours les plus tendances avant de les proposer aux Mauriciennes.

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