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Importation de carottes: zones d’ombre alléguées autour de l’octroi des permis
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Dix tonnes par importateur. C’est le quota que le ministère de l’Agro-industrie a fixé pour l’importation de carottes en raison d’une pénurie sur le marché.
Cependant, de nombreux opérateurs fustigent la façon dont les permis ont été octroyés. « Les importateurs réguliers de légumes ne figurent pas sur la liste alors que certains qui n’ont même pas de commandes à fournir ont obtenu un permis. Ces derniers importent les carottes et les vendent à l’encan », allègue un importateur qui souhaite garder l’anonymat. Il dit importer entre deux et trois tonnes de légumes (choux rouges, laitues, brocolis, poivrons entre autres) chaque semaine.
Un autre opérateur abonde dans le même sens. « Nous avons été mis à l’écart alors que nous avons de grosses commandes à respecter, surtout auprès des hôtels », explique-t-il. Il allègue que « des importateurs de pommes de terre et d’oignons, qui ne devraient pas être sur la liste, ont obtenu l’autorisation d’importer deux à trois tonnes plus que le quota décidé. C’est injuste pour nous car nous ne sommes pas en mesure d’honorer nos commandes ». Selon nos interlocuteurs, ce sont surtout les importateurs saisonniers qui ont pu bénéficier de permis. Ils estiment, eux, que ces permis devraient être principalement octroyés aux importateurs réguliers.
Dans une déclaration au Défi Quotidien, le ministre de l’Agro-industrie Mahen Seeruttun explique que l’octroi de permis a été fait selon le système de « first come, first served ». Il a été décidé que 150 tonnes seront importées pour les mois d’avril et mai, souligne-t-il. « Comme chaque importateur avait un quota de 10 tonnes, les 15 premiers à en avoir fait la requête ont reçu le permis. »
Le ministre ajoute qu’il n’y a pas de critères spécifiques pour pouvoir importer des carottes : « Tous les importateurs de légumes, que ce soit de pommes d’amour, de pommes de terre ou encore d’oignons, peuvent importer des carottes s’il y a une pénurie sur le marché. » Le plus important, affirme Mahen Seeruttun, est de répondre à la demande locale.
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