Fermeture des usines d’Esquel Group : les employés demandent l’intervention du ministère du Travail

Les travailleurs des deux usines appartenant à l’Esquel Groupe a Flacq et Coromandel respectivement dénoncent la fermeture de ces unités de production. Leur représentant de la Fédération des travailleurs unis réclame l'intervention du ministre du Travail. « Le ministère ne peut jouer l’ignorance et laisser la situation empirer», explique Atma Shanto, le négociateur syndical. Il explique que les employés ont droit à des réponses sur la situation financière de ces usines car, selon lui, il y a des commandes, principalement des vêtements de luxe. Certains employés sont également dans le flou. Ils ont reçu une correspondance où on leur donne le choix entre une compensation ou d’aller travailler dans une usine à Beau-Bassin.

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Les employés ont été ainsi invités à opter pour un «Voluntary Retirement Scheme » et ont été informés qu’avec la crise entourant le coronavirus, les commandes baisseront et les usines ne pourront continuer à opérer. Le groupe hongkongais Esquel maintient cependant les deux usines situées à Grand-Bois et Beau-Bassin. De ce fait, beaucoup de travailleurs se retrouveront sur le tapis en juillet prochain, au moment où les unités de Flacq et de Coromandel fermeront leurs portes. Ils sont environ 2000. Ces travailleurs se demandent aussi s’il y aura suffisamment de travail pour tous dans les deux unités qui resteront  en opération. Et surtout si elles ne suivront pas le pas.

Atma Shanto explique aussi qu’il y aurait dû avoir un contrôle sur les fonds qui quittent le pays  vers Hong Kong. Il demande ainsi une enquête approfondie sur le groupe et ses opérations. Des manifestations sont à prévoir si rien n’est fait, explique le syndicaliste.