Crucifère : la culture du cresson ne tombera pas à l’eau

Le cresson, avec son goût piquant, se consomme tout le long de l’année et inonde nos marchés. Ce qui pourrait affecter la production.

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Nous sommes allés à la rencontre d’un producteur, dont la cressonnière se trouve à La Ferme, Bambous, un véritable tapis vert qui s’étend, prêt pour la récolte. Le planteur, âgé de 27 ans, met toute son énergie et son savoir-faire pour apporter sa contribution à la sécurité alimentaire de Maurice.    

Si notre planteur, Kishan Bulloram, est dans son champ de 6 heures à 19 heures, c’est pour pouvoir assurer la livraison aux marchands de cresson. Il a tenu à préciser qu’il n’est pas nécessaire d’avoir recours au vinaigre pour le cresson qu’il distribue car ses produits sont lavés et nettoyés, les poux et autres bactéries enlevés. Aussi, dit-il, son cresson est ‘pesticide free’.

À cet effet, il nous a fait une démonstration de la récolte des plus grandes feuilles. Cela se fait environ 45 jours après le semis. Le cresson agrémentent les salades de crudités ou les veloutés. À ne pas oublier l’excellent bouillon qui nous fait venir l’eau à la bouche.

Notre interlocuteur nous a aussi donné quelques explications sur le bassin de traitement car, comme il l’a souligné, le cresson ne peut survivre hors de l’eau.